Didactique disciplinaire (ou didactique spéciale) : 6/9 crédits


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Le cours a lieu au premier quadrimestre (Partim I) et au second quadrimestre (Partim II)

  • Didactique spéciale (Partim I) cours et exercices (40h) ; stages d'observation (10h) ; stages d'enseignement (20h) ; pratiques réflexives (5h) - 6 crédits
  • Didactique spéciale (Partim II) cours et exercices (35h) ; stages d'enseignement (20h) ; pratiques réflexives (5h) ; pratiques scolaires hors cours (10h)  - 9 crédits

 

Le volet Didactique disciplinaire représente, à lui seul, la moitié du programme de l’AESS et du volet didactique du master à finalité didactique. Il se compose de cinq parties distinctes qui peuvent être organisées différemment en fonction des services de didactique.

  1. Le cours et les exercices didactiques (75h)
  2. Les stages d’observation (10h)
  3. Les stages d'enseignement (40h)
  4. Les pratiques réflexives (10h)
  5. Les pratiques scolaires hors cours (10h)

 

Le cours et les exercices didactiques (75h)

Le cours vise à doter les futurs enseignants des connaissances et des compétences didactiques qui les rendront capables de concevoir et de mettre en œuvre des séquences d’enseignement ainsi que d’évaluer les apprentissages des élèves. Cela suppose, notamment, l’analyse des prescrits légaux dans le domaine de la discipline enseignée (référentiels de compétences, programmes).

Les exercices didactiques, quant à eux, visent principalement à préparer les étudiants aux stages d'enseignement.

 

Les stages d’observation (10h)

Les stages d’observation ont pour objectif de permettre aux étudiants d’observer différents contextes et diverses pratiques d’enseignement. Les observations réalisées au cours de ces stages peuvent alimenter le cours, les exercices didactiques ou les pratiques réflexives.

 

Les stages d’enseignement (40h)

Depuis l’année académique 2001-2002, le volume horaire des stages d’enseignement est de 40 heures.

Dans le cadre d’une AESS[1], les quarante heures de stages sont en général réparties sur trois grandes périodes (novembre ; janvier/février ; mars/avril), périodes pendant lesquelles la plupart des cours sont suspendus. Cet étalement des stages sur toute l’année doit permettre aux étudiants de mûrir leur projet de formation en rencontrant des publics d'élèves différents, en confrontant des expériences pratiques avec les enseignements théoriques et en bénéficiant de conseils et remarques de plusieurs encadrants (représentant(s) des services de didactique générale et disciplinaire ainsi que des maîtres de stage). Il faut noter qu’un étudiant qui n’est pas régulièrement inscrit lorsque débutent les stages, ne pourra en effectuer dans les établissements secondaires, pour défaut d’assurance. 

Les stages demandent un investissement tout particulier. Des règles implicites, qui ne sont cependant pas toujours évidentes aux yeux des candidats à l'agrégation, y sont en vigueur. C'est pour cette raison que nous soumettrons aux étudiants une déclaration d'engagement du stagiaire  dès la première séance du cours de didactique disciplinaire. Elle sera à lire, à signer et à respecter. Déroger à l'une des seize règles expose l'étudiant à l'interruption du stage. C'est un engagement minimal en regard des responsabilités qui incomberont aux futurs enseignants.

 Attention qu’un échec pour les notes correspondant aux stages peut entraîner une nécessité de se réinscrire l’année suivante. En effet, selon le règlement général, il n’y a pas de seconde session en stages (art. 41 du RGEetE).

 

Les pratiques réflexives (10h)

Généralement, les pratiques réflexives sont organisés en relation directe avec les stages. L’objectif de ces séances est d’amener les étudiants à prendre de la distance par rapport à leurs pratiques de stages et à réfléchir sur celles-ci. Ces pratiques peuvent aussi être l’occasion de partager des expériences, d’identifier des problèmes rencontrés lors de stages et de tenter d’y apporter des solutions.

 

Les pratiques scolaires hors cours (10h)

L’école ne se limitant pas au contexte restreint de la classe, il semble nécessaire d’offrir aux étudiants l’opportunité de découvrir d’autres facettes de leur future profession ou même d’autres professions que celle d’enseignant, liées au monde de l'école. Dans le cadre des activités scolaires hors cours, les étudiants peuvent être impliqués dans différents types d’activités :

  • des activités liées au fonctionnement de l’établissement par le biais de ses différents acteurs (par exemple, pendant une journée, accompagner un éducateur, un proviseur, un préfet de discipline dans son travail)
  • des activités spécifiquement destinées aux élèves du secondaire, mais organisées en dehors du contexte scolaire (par exemple, encadrer les élèves lors de la visite d’un musée, lors d’un séjour linguistique, lors du Printemps des Sciences)
  • des activités pour les élèves du secondaire, organisées par des associations ou des organismes parascolaires (écoles de devoirs, écoles dans des hôpitaux, organismes d’éducation permanente, ASBL prenant en charge des animations scientifiques/artistiques...)

Les didacticiens disciplinaires coordonnent et valident ces activités.

 

[1] Rappelons que pour les programmes de Master avec finalité didactique, l’organisation des stages peut être différente ; c’est par exemple le cas de la Faculté de Philosophie et Lettres qui, à l’exception de la section information et communication, étale son programme sur les deux années de maîtrise avec quatre périodes de stages. [Retour au texte]

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